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La Réserve au Québec

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À propos de Réserve 2050 Québec

Notre Mission

Chez Réserve 2050 Québec, notre mission est de défendre et promouvoir les intérêts des Forces armées canadiennes en général, et plus particulièrement les intérêts et les valeurs de la Force de réserve au Québec, ainsi que de ses membres.

INTRODUCTION SE(M)

  

La milice était l’élément de réserve de l’Armée de terre jusqu’à 1992. Ses origines remontent au début de la colonie. Avec le temps, la milice a subi une évolution normale s’adaptant à la réalité géographique, sociale et politique du Canada.

Le Secteur de l’Est (Milice) regroupe toutes les unités de milice situées dans la province de Québec. On y compte environ 7 000 membres répartis dans 27 unités distinctes au Québec, divisées en trois districts.

Les membres de la milice viennent de tous les milieux. Ils sont de tous âges et évoluent dans différents secteurs de la société. Ce sont avant tout des civils qui ont choisi de servir l’Armée à temps partiel. De l’étudiant au secondaire jusqu’au cadre supérieur de la grande entreprise, nous retrouvons, dans la milice, l’ensemble des composantes de la société réunies pour une même cause, avec leurs propres règles de conduite et leurs propres valeurs.

Essentiellement, les miliciens se réunissent un soir par semaine et deux fins de semaine par mois. Leurs activités sont diverses, de l’entraînement militaire proprement dit à l’administration de l’ensemble de leurs organisations.


COMMANDANTS DU SECTEUR DE L’EST (MILICE )


Brigadier-général J.F.P. Charbonneau,CD 1970-1972

Brigadier-général W.A. Atkinson, MC,CD 1972-1974

Brigadier-général J.J. Dunn,CMM,CD 1974-1977

Brigadier-général J. Richard Genin, CMM,CD 1977-1982

Brigadier-général Pierre Boucher,CD 1982-1985

Brigadier-général F. Mariage,CD 1985-1988

Brigadier-général Marc-André Bélanger, CD 1988-1991

Brigadier-général Jean-Luc Bombardier,CD 1991-1992

SE(M)

REVITALISATION DE LA MILICE 1970 À 1992 AU QUÉBEC
1960-1970Les années 70Les années 70-80FALLEX-REFORGER - CIE DE RENFORT SE(M) AU 1R22ERPLAN DE SOUTIEN INTÉGRAL DE LA MILICE - SE(M) ET SQFTEN GARDE 90 et GARDIEN FÉROCE 91Unités du Groupe-brigade Secteur de l'Est (GBSE)CAMP DUBÉ 1991-1992-199334 GBC - Crise du verglas - 1998Faire un don à Réserve 2050 Québec

1960-1970

1960-1970

LES ANNÉES 60, LA MILICE TROQUE SES FUSILS POUR DES ÉCHELLES

ET DES BRANCARDS


COLONEL (ret) MARCEL BELLEAU, CD

(Lieutenant au Régiment de la Chaudière au début de cette période)


Au début de cette période, les stratèges évaluent que la prochaine guerre sera nucléaire, rapide et dévastatrice. On ne pourra plus compter sur le temps pour mobiliser les Réserves et monter une armée comme en 1939-1945. Alors, quoi faire de la Milice? On va lui confier la mission de la Survie Nationale : la détection  des radiations, le sauvetage

dans les villes dévastées et l’aide au pouvoir civil.

À cette époque les unités sont regroupées dans des formations appelées Groupe de Milice, commandées par des Brigadiers réservistes. (les Brigadiers n’ont pas le statut de général). Ces formations organisent et dirigent des concentrations d’été d’une semaine où

les unités participent à un exercice dans une zone dévastée où il faut d’abord établir la zone verte et la ligne rouge en terme de danger de radiation et procéder ensuite au sauvetage des populations. Par exemple, à l’été 1961, les 7 e et 8 e Groupes de Milice, à chacun leur tour, après s’être concentrés à Valcartier se dirigent vers Donnacona où ils

procèdent à un exercice de sauvetage dans l’usine de pâtes et papiers.

À ce moment là, il y a beaucoup de chômage au Canada. Le Gouvernement, pour tout à la fois fournir du travail durant l’hiver et entrainer des personnes aux techniques de sauvetage, lance un programme qui se déroule dans les Manèges : une formation militaire

de base et surtout un entrainement aux techniques de sauvetage. Les unités n’ont pas la responsabilité du programme. On crée une structure ad-hoc pour se faire. Les instructeurs proviennent des unités de Milice et de la Régulière. Peu des stagiaires joignent les unités

par la suite.

À compter de 1962, on établit un autre programme : le Student Militia Training Program (SMTP). Ce programme s’adresse aux étudiants et se donne dans les Manèges en été. Il se conclue par une concentration à Valcartier ou à Farnham. Les candidats sont intégrés aux unités et font augmenter les effectifs un peu artificiellement en été. Ainsi lorsque le

Régiment de la Chaudière reçoit ses drapeaux en 1964, les effectifs sont de 591.

Il existe une équipe d’instructeurs de l’armée Régulière (le I Staff) qui visite les unités, qui donne de l’instruction localement et qui conduit les cours d’été.

L’entrainement de la Milice a donc fondamentalement changé. Après le cours de base conventionnel, les activités sont consacrées aux sujets de détection des radiations, des techniques de sauvetage, aux premiers soins et au transport des blessés. On continue

cependant la qualification de tir annuelle. Les artilleurs s’entrainent toujours au tir des canons. On ne peut pas tirer du canon à Valcartier faute d’espace. Donc il faut aller tirer à Gagetown.


Les Blindés deviennent les experts en détection des radiations. Le Génie continue à exercer ses spécialités mais dans un autre contexte de même que les Communications et les différents services. Le niveau de compétence strictement militaire de la Milice décline sérieusement.

La formation des officiers demeure traditionnelle et s’effectue de deux façons : par leCOTC (Canadian Officers Training Corps) ou par le système Méthode.

Le COTC est présent dans les Universités et forme une unité en soit. En général, les

élèves officiers appartiennent au COTC, pas aux unités. Il y a peu d’entrainement local.

La formation se fait l’été aux Écoles de Corps en trois ou quatre phases.

À leur graduation, les candidats sont qualifiés Lieutenant. Ils peuvent joindre une unité régulière, une unité de milice ou tout simplement se retirer. Ce système a sans doute participé à la formation de plusieurs personnes qui sont devenues des leaders dans la société. Citons le premier ministre Bernard Landry, les ministres Jean Garon, Denis de

Belleval, Jean-Paul Lallier, Pierre MacDonald de même que plusieurs avocats, juges, médecins, hommes d’affaires etc…Mais peu sont restés dans les unités.

L’autre système que l’on appelle Méthode est destiné à des gens qui ont déjà un travail civil. Les candidats sont intégrés aux unités et sont souvent des personnes qui étaient déjà des sous-officiers. L’entrainement se fait à temps partiel durant la saison et est suivi d’une phase plus pratique en été. Le niveau de rétention dans les unités est plus élevé que pour le COTC et ces officiers assurent pour beaucoup la pérennité des unités.

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LES ANNÉES 60, LA MILICE TROQUE SES FUSILS POUR DES ÉCHELLES ET DES BRANCARDS

Le sgt Michel Sauro du R de Mais, un expert en défense civile explique le secourisme d'urgence.

    LES ANNÉES 70

    LES ANNÉES 70

    LES ANNÉES 70, DÉBUT DE LA REVITALISATION DE LA MILICE


    Colonel (ret) Marcel Belleau, CD

    (Commandant du Régiment de la Chaudière 1973-1976)


    Déjà à la fin des années 60, les choses changent. On abandonne la prépondérance de la

    formation pour la survie nationale et on revient peu à peu aux activités conventionnelles.

    Les unités ne commandent plus de concentration d’été mais elles envoient leurs troupes à

    des unités régulières qui ont fonction de conduire ces concentrations. Les officiers

    réservistes commandent au niveau peloton et compagnie. Personnellement, j’ai eu la

    possibilité de commander un Bataillon lors d’un exercice à la fin d’une concentration.

    En 1968, c’est l’unification des Forces Canadiennes. On établit le QG de la Force mobile

    (Mobile Command), qui, en fait est le QG de l’Armée. Dans les structures de la Milice, il

    y a une période de flottement. Les Groupes de Milice sont dissouts. Les unités dépendent

    d’un QG Régional commandé par un Brigadier Général régulier où on retrouve un

    conseiller pour la Milice (Militia Adviser) réserviste d’expérience au rang de Colonel.

    Les unités sont catégorisées en Réserve de la Force Mobile ou en Réserve régionale. La

    Réserve régionale continue à s’entrainer aux opérations de sauvetage etc.., et à l’aide au

    pouvoir civil. De leur côté, les unités de la Réserve de la Force Mobile se tournent

    rapidement vers l’entrainement conventionnel.

    Ainsi, dans l’est du Québec, chaque unité d’infanterie doit fournir une Compagnie

    opérationnelle lesquelles se regroupent au sein d’un Bataillon d’entrainement lors de

    plusieurs fins de semaines. Ce Bataillon est commandé par un LCol régulier.

    Le 3 e Bataillon du Royal 22eRégiment s’établit à Farnham et devient une unité 10/90,

    c’est-à-dire qu’il doit être composé de 10% de réguliers et de 90% de réservistes. Cette

    organisation ne dure pas très longtemps.

    En 1970, les structures de la Milice se précisent. On établit au sein de la Force Mobile,

    des Secteurs de Milice eux-mêmes responsables de Districts. Au Québec, on retrouve le

    Secteur de l’Est et trois Districts, les Districts 1 et 2 à Montréal et le District 3 à Québec.

    Le Secteur est commandé par un Brigadier Général réserviste et les Districts par des

    Colonels aussi de la Milice. Ces QG ont un état-major composé de personnel régulier et

    de la Milice. On peut dire à ce moment là que la Milice est commandée par la Milice.

    Les Districts et les unités ont beaucoup de latitudes pour établir leur entrainement et sont

    secondés par un personnel régulier (les PSFR) présent dans les unités. Plusieurs cours

    sont donnés localement et dans des Écoles de District qui fonctionnent les fins de

    semaine.


    La Milice manque cependant de véhicules et de matériel. Par exemple, on doit faire

    circuler le matériel d’hiver entre les unités car il n’y en a pas assez pour tout le monde.

    Les uniformes modernes ne sont distribués que tard. C’est en septembre 1973 que le

    Régiment de la Chaudière reçoit ses uniformes verts.

    Les Districts regroupent leurs unités lors de concentrations d’été. Logés sous tentes,

    l’entrainement porte sur le tir des différentes armes, les patrouilles, l’utilisation des

    hélicoptères et différentes tactiques. Cependant, les unités d’artillerie vont plutôt à

    Gagetown pour tirer. Les unités blindés ne participent pas non plus aux concentrations de

    leur Districts respectifs et vont plutôt pratiquer avec les unités blindés régulières. À la fin

    des années 70 c’est tout le Secteur qui se regroupe pour une concentration à Valcartier.

    Chaque District conduit son propre entrainement mais le Secteur supervise le tout sous la

    direction du Brigadier Général commandant.

    Cette période est aussi marquée par un effort important de qualifications en été. On

    établit ce que l’on a appelé le Camp Dubé. Ce camp est sous tentes et situé dans les

    secteurs d’entrainement de Valcartier. Il est commandé par un Lieutenant-Colonel

    régulier mais une grande partie des instructeurs provient de la Milice.

    La formation des officiers selon le programme Méthode continue. Cependant le COTC

    est abandonné et l’Armée quitte les Universités. Les membres du COTC qui le veulent

    joignent les unités. C’est un apport important car plusieurs sont qualifiés Capitaine.

    Le programme PIRO est institué pour remplacer le COTC. Les candidats sont incorporés

    aux unités et ils font trois phases d’été pour être qualifiés Lieutenant. C’est un excellent

    programme et un grand nombre de candidats sont recrutés grâce à un effort important de

    publicité. Malheureusement, comme dans le cas du COTC, après quelques années à

    l’unité, une majorité quitte pour se consacrer à leur carrière civile.

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    LES ANNÉES 70-80

    LES ANNÉES 70-80

      

    LES ANNÉES 70-80 : LA MILICE AUGMENTE SIGNIFICATIVEMENT LA QUALITÉ DE SON INSTRUCTION ET DE SON ENTRAÎNEMENT.


    COLONEL (ret) MARCEL BELLEAU, CD

    (commandant Régiment de la Chaudière au début de cette période

    Commandant District No 3 1979-1982)

    BRIGADIER-GÉNÉRAL (ret) MARC-ANDRÉ BÉLANGER, CD

    (commandant Les Voltigeurs de Québec 1977-1980

    commandant District No 3 1982-1984

    commandant Secteur de l’Est(M))

    Au début des années 70 tous les outils de croissance et d’amélioration de la qualité de l’instruction et de l’entrainement sont en place et leurs performances connaissent une progression continue durant les années 70 et 80.

    Le recrutement de nouveaux soldats et soldates prend un essor important. Les unités mettent sur pied une équipe spécifique pour recruter et former leurs nouvelles recrues. Celles qui ont la chance de compter des enseignants parmi leurs officiers et sous-officiers bénéficient d’un net avantage sur les autres car ils sont directement en contact avec les recrues potentielles. De plus, les emplois d’été de qualité sont rares à cette époque et ces recruteurs naturels sont à même d’en offrir à leurs étudiants sans avoir à recourir à de la publicité grand public. Ces recrues se voient offrir un emploi à temps partiel durant la saison et un emploi d’été garanti. C’est un grand succès. Par exemple, le commandant des Fusiliers du Saint-Laurent a demandé à son commandant de District d’augmenter son quota de recrues (qui était déjà au dessus de 100) afin de répondre aux demandes de chacune de ses compagnies.

    Graduellement la vie régimentaire prend forme autour de deux sous-unités (batterie, escadron ou compagnie), Une sous-unité se voit confier la tâche de recruter et de former les recrues durant l’automne et l’hiver et l’autre de recevoir ceux et celles qui se sont qualifiés dans leur métier durant l’été, de les incorporer aux plus anciens et de former une sous-unité opérationnelle. (à noter que certaines unités sont décentralisées dans différentes localités. Les activités se déroulent alors en bonne partie dans chacune des localités.)

    Cette sous-unité opérationnelle doit conduire un entraînement intéressant durant la saison : tir de plusieurs armes, exercices tactiques afin de pratiquer les différentes phases de guerre et

    d’entraînement hivernal. La qualité de cet entraînement de fin de semaine est très importante pour assurer la rétention et préparer la relève des cadres de l’unité. Le personnel régulier affecté à l’unité a une grande importance dans la conduite de ces activités par son expertise et aussi par les conseils prodigués aux cadres de l’unité afin qu’ils acquièrent une plus grande autonomie.  

    À chaque année, les unités tiennent deux journées régimentaires. Une en septembre pour annoncer les affectations des cadres et des soldats et soldates à chacune des sous-unités et une en mai pour affecter les membres du régiment aux différentes écoles estivales soit comme instructeurs ou comme candidats.

    Durant la saison, des Écoles de District ont vu le jour. Ces écoles dispensent différents cours de qualification en fin de semaine sous la supervision d’un commandant (souvent un ancien commandant d’unité) appuyé par des instructeurs en provenance des unités. 

    En été, les cours de qualification de métier, de sous-officiers et même de certains cours d’officiers commencent à se donner à une école ad hoc que l’on a appelé «le Camp Dubé» établie en pleine nature à Valcartier. Les cadres sont en grande partie des réservistes appuyés par des membres de la Force régulière. Cette école d’été prend beaucoup d’ampleur durant cette période à mesure que les effectifs des unités augmentent.

    L’amélioration de la qualité de l’entraînement permet aux Districts d’organiser des exercices d’une certaine envergure d’abord en profitant des longues fins de semaine. À la fin des années 70, le 

    District 3 tient une concentration de 7 jours à la fin de la période d’entraînement d’été. Bien vite les autres Districts emboitent le pas. Le District 1 par exemple organise même une concentration avec la Garde nationale du Vermont. Bientôt le Secteur de l’Est coordonne le tout. 

    À cause du manque de facilités d’entraînement appropriées, les unités blindées, d’artillerie et de gé

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    FALLEX - REFORGER - CIE DE RENFORT SE(M) - 1R22ER

    Compagnie de renfort SE( M) -1R22ER (pdf)Téléchargement

    PLAN INTÉGRAL DE SOUTIEN DE LA MILICE - SE(M) ET SQFT

    Plan de soutien intégral de la milice - SE(M) et SQFT( version 29092025) (pdf)Téléchargement

    EN GARDE 90

    EN GARDE 90

        EN GARDE 90


    LA MILICE ATTEINT UN NIVEAU OPÉRATIONNEL ÉLEVÉ


    En 1990, le commandant de la Force mobile établit un exercice national nommé En Garde 90. Cet exercice vise à vérifier annuellement la capacité de chacun des Secteurs à mobiliser des troupes entrainées afin d’en vérifier la qualité et le niveau d’entrainement. Les Groupes Brigade réguliers doivent fournir un soutien à ces exercices.


    Selon le concept de la force totale, le Secteur de l’Est (M) a comme objectif de déployer et d’entrainer annuellement des sous-unités mécanisées et des renforts individuels de tous les grades capables de s’intégrer éventuellement à une formation canadienne en service actif. Il prévoit donc de déployer toutes ses unités intégrées dans un Groupe Brigade fort de plus de 4 000 membres à la Base de Gagetown.


    Les objectifs poursuivis consistent à :

    1.  Mobiliser toutes les troupes qualifiées du Secteur dans un même endroit pour une période de 10 jours.

    2. Minimiser le temps nécessaire au déploiement à deux jours pour l’arrivée et le départ.

    3. Assurer le transport des véhicules, armes et matériel des unités et leur disponibilité dès l’arrivée des troupes.

    4. Conduire l’entrainement de section et de peloton dans les unités ad hoc formant le Groupe Brigade du Secteur de l’Est (GBSE).

    5. Tenir un exercice d’ensemble du GBSE pour que les soldats comprennent le rôle de chaque arme de combat et leur complémentarité dans la bataille.

    6  Assurer le soutien du bataillon des services à chaque unité.

    7 Former les cadres non intégrés dans le GBSE dans une école d’arbitrage afin qu’ils contribuent à l’évaluation et l’amélioration de l’entrainement.


    Le GBSE se déploie à la fin du cycle d’entrainement annuel de chaque unité et permet, grâce à l’implication exceptionnelle du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5e GBMC),

    de bénéficier de l’équipement mécanisé et de profiter, à chaque niveau, de l’expertise de nos collègues de la Force régulière.


    Ce type d’exercice du GBSE connaît un très grand succès. Non seulement le niveau d’entrainement s’accroit considérablement pour les troupes, mais tous les niveaux de grade profitent d’un entrainement des plus valable. De même, il contribue au maintien d’effectifs élevés. Alors que les concentrations annuelles précédentes regroupent en moyenne 2 500 effectifs, EN Garde 90 en compte plus de 4 000, GARDIEN FÉROCE en 1991, 4 300 et plus de 4 400 en 1992, soit une vingtaine d’équipes de combat.


    En rétrospective, le succès atteint suite à vingt années de revitalisation est plus attribuable à des facteurs non planifiés qu’à une planification préétablie. En effet, les cadres du Secteur de l’Est savent exploiter des opportunités qui permettent d’accélérer la revitalisation des unités. Le fait qu’il y ait un nombre important d’enseignants comme officiers dans les unités favorise le recrutement, car ils sont à même d’offrir à leurs étudiants un emploi d’été, La gestion axée sur l’atteinte des résultats annuels de recrutement, l’amélioration de la qualité de l’entrainement et la comparaison de la qualité des troupes à l’occasion des concentrations favorisent une saine compétition entre les unités pour se démarquer. Les exercices plus exigeants et les concentrations plus professionnelles créent aussi un climat d’excellence supporté par des cadres motivés et attirés par un esprit compétitif régimentaire. Finalement, il ne fait nul doute que la qualité du personnel régulier affecté aux unités contribue grandement à la qualité de l’instruction et de l’entrainement.





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    ORDRE DE BATAILLE GBSE - EN GARDE 90 ET GARDIEN FÉROCE 91

    Ordre de bataille GBSE (pdf)Téléchargement

    COMMANDANTS ET SMR DES UNITÉS SE(M) - 1991

    LES COMMANDANTS ET SERGENTS-MAJORS RÉGIMENTAIRES DES UNITÉS SE(M)1991 (pdf)Téléchargement

    LES SUCCÈS SE(M) - 1989- 1990 - 1991

    LES SUCCÈS SE(M) 1989-1991 (pdf)Téléchargement

    CAMP DUBÉ 1991-1992-1993

    CAMP DUBÉ 1991-1992-1993

        

    Camp Dubé 1991-1992-1993


    Bgén (ret) Richard Frenette, CD

    commandant adjoint du SQFT

    commandant du CIM Valcartier au camp Dubé


    Ce texte a été écrit de mémoire, les archives n’existant pas ou étant non disponible, les nombres sont approximatifs. Les commentaires afin d’enrichir mon témoignage sont les bienvenus. Il faut retenir que mon témoignage a pour but d’attirer l’attention sur une expérience de leadership exceptionnelle vécue par des miliciens durant les années 90. 


    Durant les années 80 l’instruction individuelle d’été, des miliciens du SE(M), se tenait sur les terrains de la base Valcartier ainsi qu’au centre d’entraînement de Farnham.

    En 1990 force était de constater qu’étant donné la croissance des effectifs, la demande d’infrastructure supplémentaire pour continuer à dispenser l’instruction individuelle sur la base de Valcartier, le QG du Secteur de l’Est (M) pris la décision qu’à partir de l’été 1991 l’instruction d’été se donnerait au camp Dubé et au centre d’entraînement de Farnham.

    Mon propos se limitera au camp Dubé de la BFC Valcartier, tout en comprenant qu’en même temps quelques 600 miliciens s’entraînaient à Farnham.

    Ainsi, au printemps de 1991, les états major du Secteur et du Centre d’instruction de la Milice (CIM) préparèrent le déploiement des cours au camp Dubé.

    Il fallait donc que tous les services logistiques soient dispensés au camp Dubé : transport, cuisine, entretien etc. J’attire votre attention sur le fait que grâce au plan de maintenance instauré au SE(M) , les véhicules fournis en grande majorité étaient opérationnels à leur arrivée au Camp Dubé. L’entretien a été effectué par des techniciens formés du 51e BnS  et du 55e BnS du SE(M).

    Il en a été de même pour les cuisiniers qui ont opérés les 2 cuisines.

    En juin 1991, le camp s’est ouvert accueillant près de 4000 candidats et instructeurs, répartis en 5 divisions , l’infanterie comptait 1564 candidats, l’artillerie , les blindés, le génie et la logistique environ 200 candidats chacune.

    Tout le personnel était logé sous la tente, la très grande majorité des instructeurs et cadres couchaient au camp Dubé, il y avait des navettes qui faisaient l’aller et retour sur la base car les véhicules civils n’étaient pas autorisés. Il ne faut pas s’en cacher ce fut un irritant particulièrement pour les instructeurs et les cadres du camp. 

    La division d’infanterie comptait au-dessus de 1564 candidats, offrant les cours individuels de base et spécialisés. Une cuisine de campagne avait été aménagé uniquement pour la division d’infanterie.

    Les divisions d’artillerie, blindé, génie et logistique étaient dispersées sur le camp se nourrissant à la même cuisine.

    La très grande majorité des cours se dispensaient au camp Dubé. Ceux demandant de l’équipement plus sophistiqué étaient donnés sur la base de Valcartier.

    Basé sur cette première expérience, en 1992 et 1993 des améliorations ont été apportés particulièrement au niveau des infrastructures. Le règlement qui obligeait les instructeurs à coucher au camp fut adouci.

    Le nombre de candidats avait diminué mais le principe de donner la majorité de l’instruction au camp demeurait.

    Le fait d’être dans des conditions austères, bien que difficilement accepté, a sollicité des qualités de leadership et d’initiative de la part de tous les chefs : officiers et sous-officiers.

    En juillet 1992, un évènement important démontra que nos chefs étaient prêts à des situations imprévues.

    La rivière aux Pins, qui traverse le camp Dubé a débordée, en quelques heures le camp fut inondé, particulièrement la section où l’infanterie était logée. La majorité des tentes modulaires étaient remplies d’eau, les effets personnels, les ‘’barrack box’’ flottaient à la dérive. Les quelques miliciens présents essayaient de les récupérer. Devant le danger d’accident le camp fut évacué le samedi après-midi du 18 juillet 1992.

    Le personnel de la division logistique réussit à sortir les véhicules, de leur emplacement pour les amener en terrain plus sec. Ils ont travaillé avec de l’eau jusqu’à la taille pour les conduire en sécurité.

    Le dimanche tous ont mis l’épaule à la roue afin de pouvoir recommencer l’instruction le lundi matin sauf pour l’infanterie qui ont dû faire les rapports de perte de matériel personnel. 

    En conclusion, le centre d’instruction individuel d’été au Camp Dubé, dans des conditions austères, a été une excellente occasion d’entrainement, pour les chefs, à tous les niveaux. En étant dans des conditions austères, ils ont développé des qualités de leadership et de débrouillardise. 

    Je termine sur un commentaire du commandant du deuxième bataillon de l’École spéciale Militaire de Saint-Cyr, le lieutenant-colonel Ratel, lors de sa visite en juillet 1992, dans sa lettre de remerciements du 30 juillet il écrit : ‘’La motivation des personnels rencontrés a fait l’unanimité de la délégation française.’’


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    34 GBC - Crise du verglas - 1998

    Colonel (ret) Roger Chouinard

    commandant 34 GBC 1997-1999


    "Opération Récupération"

    le plus grand déploiement de troupes en temps de paix


    Les Forces de Réserve


    Premiers arrivés (6eR22eR)  - Derniers partis (6eR22eR)


    Retour sur l'Opération Récupération telle que nous l'avons vécu


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