La Réserve au Québec
Agir pour un avenir meilleur avec Réserve 2050 Québec.
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Chez Réserve 2050 Québec, notre mission est de défendre et promouvoir les intérêts des Forces armées canadiennes en général, et plus particulièrement les intérêts et les valeurs de la Force de réserve au Québec, ainsi que de ses membres.
Nous sommes guidés par des valeurs fondamentales telles que le dévouement, l'intégrité et l'engagement. Ces principes nous motivent à travailler sans relâche pour améliorer la Force de réserve au Québec.
LES ANNÉES 60, LA MILICE TROQUE SES FUSILS POUR DES ÉCHELLES
ET DES BRANCARDS
COLONEL (ret) MARCEL BELLEAU, CD
(Lieutenant au Régiment de la Chaudière au début de cette période)
Au début de cette période, les stratèges évaluent que la prochaine guerre sera nucléaire, rapide et dévastatrice. On ne pourra plus compter sur le temps pour mobiliser les Réserves et monter une armée comme en 1939-1945. Alors, quoi faire de la Milice? On va lui confier la mission de la Survie Nationale : la détection es radiations, le sauvetage
dans les villes dévastées et l’aide au pouvoir civil.
À cette époque les unités sont regroupées dans des formations appelées Groupe de Milice, commandées par des Brigadiers réservistes. (les Brigadiers n’ont pas le statut de général). Ces formations organisent et dirigent des concentrations d’été d’une semaine où
les unités participent à un exercice dans une zone dévastée où il faut d’abord établir la zone verte et la ligne rouge en terme de danger de radiation et procéder ensuite au sauvetage des populations. Par exemple, à l’été 1961, les 7 e et 8 e Groupes de Milice, à chacun leur tour, après s’être concentrés à Valcartier se dirigent vers Donnacona où ils
procèdent à un exercice de sauvetage dans l’usine de pâtes et papiers.
À ce moment là, il y a beaucoup de chômage au Canada. Le Gouvernement, pour tout à la fois fournir du travail durant l’hiver et entrainer des personnes aux techniques de sauvetage, lance un programme qui se déroule dans les Manèges : une formation militaire
de base et surtout un entrainement aux techniques de sauvetage. Les unités n’ont pas la responsabilité du programme. On crée une structure ad-hoc pour se faire. Les instructeurs proviennent des unités de Milice et de la Régulière. Peu des stagiaires joignent les unités
par la suite.
À compter de 1962, on établit un autre programme : le Student Militia Training Program (SMTP). Ce programme s’adresse aux étudiants et se donne dans les Manèges en été. Il se conclue par une concentration à Valcartier ou à Farnham. Les candidats sont intégrés aux unités et font augmenter les effectifs un peu artificiellement en été. Ainsi lorsque le
Régiment de la Chaudière reçoit ses drapeaux en 1964, les effectifs sont de 591.
Il existe une équipe d’instructeurs de l’armée Régulière (le I Staff) qui visite les unités, qui donne de l’instruction localement et qui conduit les cours d’été.
L’entrainement de la Milice a donc fondamentalement changé. Après le cours de base conventionnel, les activités sont consacrées aux sujets de détection des radiations, des techniques de sauvetage, aux premiers soins et au transport des blessés. On continue
cependant la qualification de tir annuelle. Les artilleurs s’entrainent toujours au tir des canons. On ne peut pas tirer du canon à Valcartier faute d’espace. Donc il faut aller tirer à Gagetown.
Les Blindés deviennent les experts en détection des radiations. Le Génie continue à exercer ses spécialités mais dans un autre contexte de même que les Communications et les différents services. Le niveau de compétence strictement militaire de la Milice décline sérieusement.
La formation des officiers demeure traditionnelle et s’effectue de deux façons : par leCOTC (Canadian Officers Training Corps) ou par le système Méthode.
Le COTC est présent dans les Universités et forme une unité en soit. En général, les
élèves officiers appartiennent au COTC, pas aux unités. Il y a peu d’entrainement local.
La formation se fait l’été aux Écoles de Corps en trois ou quatre phases.
À leur graduation, les candidats sont qualifiés Lieutenant. Ils peuvent joindre une unité régulière, une unité de milice ou tout simplement se retirer. Ce système a sans doute participé à la formation de plusieurs personnes qui sont devenues des leaders dans la société. Citons le premier ministre Bernard Landry, les ministres Jean Garon, Denis de
Belleval, Jean-Paul Lallier, Pierre MacDonald de même que plusieurs avocats, juges, médecins, hommes d’affaires etc…Mais peu sont restés dans les unités.
L’autre système que l’on appelle Méthode est destiné à des gens qui ont déjà un travail civil. Les candidats sont intégrés aux unités et sont souvent des personnes qui étaient déjà des sous-officiers. L’entrainement se fait à temps partiel durant la saison et est suivi d’une phase plus pratique en été. Le niveau de rétention dans les unités est plus élevé que pour le COTC et ces officiers assurent pour beaucoup la pérennité des unités.
LES ANNÉES 70, DÉBUT DE LA REVITALISATION DE LA MILICE
Colonel (ret) Marcel Belleau, CD
(Commandant du Régiment de la Chaudière 1973-1976)
Déjà à la fin des années 60, les choses changent. On abandonne la prépondérance de la
formation pour la survie nationale et on revient peu à peu aux activités conventionnelles.
Les unités ne commandent plus de concentration d’été mais elles envoient leurs troupes à
des unités régulières qui ont fonction de conduire ces concentrations. Les officiers
réservistes commandent au niveau peloton et compagnie. Personnellement, j’ai eu la
possibilité de commander un Bataillon lors d’un exercice à la fin d’une concentration.
En 1968, c’est l’unification des Forces Canadiennes. On établit le QG de la Force mobile
(Mobile Command), qui, en fait est le QG de l’Armée. Dans les structures de la Milice, il
y a une période de flottement. Les Groupes de Milice sont dissouts. Les unités dépendent
d’un QG Régional commandé par un Brigadier Général régulier où on retrouve un
conseiller pour la Milice (Militia Adviser) réserviste d’expérience au rang de Colonel.
Les unités sont catégorisées en Réserve de la Force Mobile ou en Réserve régionale. La
Réserve régionale continue à s’entrainer aux opérations de sauvetage etc.., et à l’aide au
pouvoir civil. De leur côté, les unités de la Réserve de la Force Mobile se tournent
rapidement vers l’entrainement conventionnel.
Ainsi, dans l’est du Québec, chaque unité d’infanterie doit fournir une Compagnie
opérationnelle lesquelles se regroupent au sein d’un Bataillon d’entrainement lors de
plusieurs fins de semaines. Ce Bataillon est commandé par un LCol régulier.
Le 3 e Bataillon du Royal 22eRégiment s’établit à Farnham et devient une unité 10/90,
c’est-à-dire qu’il doit être composé de 10% de réguliers et de 90% de réservistes. Cette
organisation ne dure pas très longtemps.
En 1970, les structures de la Milice se précisent. On établit au sein de la Force Mobile,
des Secteurs de Milice eux-mêmes responsables de Districts. Au Québec, on retrouve le
Secteur de l’Est et trois Districts, les Districts 1 et 2 à Montréal et le District 3 à Québec.
Le Secteur est commandé par un Brigadier Général réserviste et les Districts par des
Colonels aussi de la Milice. Ces QG ont un état-major composé de personnel régulier et
de la Milice. On peut dire à ce moment là que la Milice est commandée par la Milice.
Les Districts et les unités ont beaucoup de latitudes pour établir leur entrainement et sont
secondés par un personnel régulier (les PSFR) présent dans les unités. Plusieurs cours
sont donnés localement et dans des Écoles de District qui fonctionnent les fins de
semaine.
La Milice manque cependant de véhicules et de matériel. Par exemple, on doit faire
circuler le matériel d’hiver entre les unités car il n’y en a pas assez pour tout le monde.
Les uniformes modernes ne sont distribués que tard. C’est en septembre 1973 que le
Régiment de la Chaudière reçoit ses uniformes verts.
Les Districts regroupent leurs unités lors de concentrations d’été. Logés sous tentes,
l’entrainement porte sur le tir des différentes armes, les patrouilles, l’utilisation des
hélicoptères et différentes tactiques. Cependant, les unités d’artillerie vont plutôt à
Gagetown pour tirer. Les unités blindés ne participent pas non plus aux concentrations de
leur Districts respectifs et vont plutôt pratiquer avec les unités blindés régulières. À la fin
des années 70 c’est tout le Secteur qui se regroupe pour une concentration à Valcartier.
Chaque District conduit son propre entrainement mais le Secteur supervise le tout sous la
direction du Brigadier Général commandant.
Cette période est aussi marquée par un effort important de qualifications en été. On
établit ce que l’on a appelé le Camp Dubé. Ce camp est sous tentes et situé dans les
secteurs d’entrainement de Valcartier. Il est commandé par un Lieutenant-Colonel
régulier mais une grande partie des instructeurs provient de la Milice.
La formation des officiers selon le programme Méthode continue. Cependant le COTC
est abandonné et l’Armée quitte les Universités. Les membres du COTC qui le veulent
joignent les unités. C’est un apport important car plusieurs sont qualifiés Capitaine.
Le programme PIRO est institué pour remplacer le COTC. Les candidats sont incorporés
aux unités et ils font trois phases d’été pour être qualifiés Lieutenant. C’est un excellent
programme et un grand nombre de candidats sont recrutés grâce à un effort important de
publicité. Malheureusement, comme dans le cas du COTC, après quelques années à
l’unité, une majorité quitte pour se consacrer à leur carrière civile.
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